Nils et sa poupée

ça ne rate jamais !

Quand Nils, 2 ans, sortait avec poussette et poupée, c'était "oh la mignonne petite fille".
Aujourd'hui, Nils, 3 ans, sort avec poussette et poupée : "oh, le mignon petit garçon. C'est la poussette de sa soeur ?"

Véridique...

Comments

[Lledelwin]

Tient, ça me rappelle un incident arrivé alors que j'étais responsable de mouvement de jeunesse. Un petit garçon arrive chez moi en pleurant parce que les filles sont méchantes et veulent pas jouer avec lui à faire des patés de sable... Les filles estimaient que jouer à faire la cuisine, c'était pas pour les garçons.

CQFD.

J'ai été illico leur signifié que je ne voulait pas entendre ce genre de chose dans la troupe et que filles et garçons pouvaient jouer à ce qu'ils voulaient, en hurlant intérieurement "espèce d'idiotes, vous allez moins crâner quand vous aurez 20 ans et un compagnon pas foutu de faire cuire un oeuf sans le bruler parce qu'on lui a signifié dés son enfance que la cuisine, c'était une affaire de filles..."

[Emelire]

pour la poussette je dirais "non c'est la mienne ;o)" lol... enfin en rigolant quand même sinon on peut passer pour une folle.

[Môssieur Resse]

Ben quoi? C'est pas un jouet pour petite fille, la poussette? J'ai été instit en maternelle, fallait les forcer les garçons, pour qu'ils aillent jouer au "coin poupée"!! Cette histoire de jouets sexistes, c'est une pantalonnade! Je connais l'argument par coeur, et ça tient pas une minute. Mais OK, je suis un vieux con. J'assume totalement. Bonjour chez vous :))

[Titi]

Lorsqu'on es enfant, être confondu avec un enfant du sexe opposé peut être assez traumatisant.

J'ai boycotté plus de 20 ans une boulangère qui m'avait traitée de "petit voleur" lorsque j'avais voulu lui acheter un bonbon avec ma grosse pièce d'argent de poche durement gagnée (j'avais 5 ans).
Ce qui m'avais vexée au dessus de tout ce n'était pas d'avoir été soupçonnée de vol mais bien qu'elle ne sache pas reconnaitre que j'étais une petite fille (malgré mes cheveux courts et ma salopette). Après tout j'allais lui acheter le pain presque tous les jours à cette dame.

Mes parents ont ensuite beaucoup déménagés mais par hasard nous sommes retournés vivre dans cette ville et ce quartier à l'époque où je passais mon bac. Un jour ma mère a fini par s'étonner des détours que je faisais pour éviter cette boulangerie, elle elle avait oublié cet incident... (non non la morale de l'histoire ce n'est pas que je suis fort rancunière :) )